Tubuai, à la découverte des Australes

Découvrez ICI notre guide avec une carte détaillée.

Pour cette dernière ligne droite, on part à la découverte d’un nouvel archipel : les Australes.

Il regroupe 5 îles à environ 650 km au sud de Tahiti. La seule terre que l’on peut trouver plus bas est l’Antarctique. Il fait d’ailleurs  plus frais ici que dans les autres archipels.

C’est une destination hors des sentiers battus qui est peu desservie en avion. Nous nous y sommes aventurés car nous avions fait le tour des îles autour de Tahiti. Seul 1 % des touristes qui vont en Polynésie passe par ici.

Nous arrivons à Tubuai après 2 h de vol. On a eu une impression de se croire un peu en France en sortant de l’aéroport. Il pleuvait et la végétation se rapproche de celle des climats tempérés. Rassurez vous, il y a quand même des cocotiers et un lagon !

L’île vit principalement de l’agriculture au gré des saisons. Des pommes de terre, des carottes, du choux, du manioc et bien sûr des litchees ! Le tourisme est peu développé sur l’île qui ne comptent que quelques pensions et 2 200 habitants.

Nous sommes accueillis par Christiane de la pension WIPA lodge où nous avons décidé de poser nos sacs à dos pour 3 jours.

Nous sommes agréablement surpris par notre bungalow qui est sûrement le meilleur logement que nous ayons eu en Polynésie.

Le premier soir, nous faisons connaissance avec tous les pensionnaires et décidons de partir ensemble faire l’ascension du mont Tahita’a le lendemain.

Après s’être goinfrés de tartines de Nutella, toute la petite équipe chausse ses baskets et rejoint le départ du sentier.

La météo n’est pas avec nous car il fait tout gris. Nous traversons des forêts de goyaviers et de pins. On a presque l’impression d’être dans les Landes… Quelques passages sont difficiles et nécessitent l’utilisation des cordes mais on s’en sort à merveille. La vue au sommet situé à 422 m est époustouflante car on ne voir rien du tout ! Nous sommes en plein dans les nuages.

Nous entamons la descente et c’est là que le drame se produit. Stéphanie glisse sur une pierre. On l’entend crier et on sent bien qu’elle ne finira pas la randonnée sur ses 2 pieds.

Gilles, notre guide décide d’appeler les pompiers. Le groupe se divise pour rejoindre les secours et rester avec la blessée. Deux pompiers volontaires finiront par la ramener sur leur dos durant au moins 2 km sur des sentiers dangereux et glissants. Ils mettront près de 2 heures…

Mais ce n’est pas fini, à leur arrivée, on embarque dans le 4×4 pour retrouver la civilisation mais celui-ci glisse dans une ornière. Il faudra aller chercher un 2ème 4×4 pour l’en sortir…

Cette journée à été riche en aventure et en émotion surtout pour Stéphanie qui se retrouve avec le péroné cassé…

Le soir, nous dînons tous les deux avec Christiane et Gisèle, les gérantes de la pension. La charmante Christiane, sachant qu’Alexane est bretonne, nous a même préparé des crêpes. Elle est adorable !

Le jour suivant sera plus calme. On part avec Gilles et Martine de la pension passer la journée sur un motu. Au programme, balade, baignade, bronzette…

On est ravi, le soleil est de la partie et la bonne humeur aussi.

Le tour de l’île n’est pas si simple. Ce n’est pas toujours facile de marcher sur les coraux et lorsque l’on pénètre dans forêt, on se fait attaquer par une multitude d’oiseaux. Dures les vacances. Il faut savoir prendre des risques.

Le dernier jour, nous partons avec Martine faire le tour de l’île à vélo. Son mari Gilles ne sera pas de la partie car il fait une initiation au rugby aux élèves du collège de Tubuai.

Nous avalons les 26 km en deux heures. La route est plate et notre seule accélération a été pour échapper à deux chiens en furie. Les paysages sont magnifiques. On fait quelques pauses pour admirer le lagon d’un côté de la route et la montagne de l’autre. La mairie a d’ailleurs aménagé des petites tables tous les 500 m au bord de l’eau. Nous n’oublions pas au passage de saluer chaque habitant. C’est la coutume ici.

Notre séjour à été très agréable. Nous rejoignons l’aéroport pour nous rendre sur sur notre prochaine destination. Nous assistons à une attraction étonnante.

Les habitants monopolisent les vols commerciaux pour les remplir de leurs caisses de litchees.

Un quart des places de l’avion est réquisitionné pour le précieux fruit.

Direction Raivavae, notre dernière étape de notre voyage. Nous partons avec un beau collier de fleurs autour du cou.

Ça m’étonnerait qu’on en reçoive à notre retour à Roissy…

Il paraît que cette île possède un des plus beaux lagons de la Polynésie… Nous verrons ça ensemble au prochain article.

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