Découvrez ICI notre guide avec une carte détaillée.
20 minutes de vol seront nécessaires pour rejoindre l’île de Maupiti. Vue du ciel, le lagon est magnifique. L’atterrissage est atypique car une partie de la piste se trouve sur l’eau.



En sortant de l’avion, on découvre un minuscule aéroport situé sur un motu en face de l’île principale. Une cabane sert de comptoir d’enregistrement et la salle d’embarquement se trouve sous les cocotiers avec la plage à 5 mètres. Heureusement que les tracteurs de Kubota, entreprise d’Alexane, sont là pour transporter nos bagages 👍




C’est une des dernières îles restées intactes et encore à l’état sauvage. Seules 1 200 habitants vivent là-bas
Ici il n’y a pas de resort ni d’hôtel mais uniquement 18 pensions de famille. Il n’y a même pas de supermarché mais juste de minuscules échoppes. Il n’y a d’ailleurs même pas la place de rentrer dedans. Il faut demander au comptoir ce que l’on veut.
L’île est approvisionnée par bateau seulement une fois par mois. Il ne faut donc pas oublier quelque chose sur sa liste le jour de la commande.
Nous rejoignons l’île par bateau et sommes accueillis avec un collier de fleurs par notre hôte. Incroyable mais vrai, Max et Latifa que nous avons rencontrés à Raiatea sont dans la même pension que nous.

Celle-ci est quelque peu spartiate avec les sanitaires en commun au milieu du jardin. Notre chambre est très basique mais ce n’est pas le plus important. Les petits déjeuners et dîners sont partagés avec les autres pensionnaires et la famille. Quelle belle tablée !
Ce sera l’occasion d’échanger sur la culture et les façons de vivre polynésiennes. Nous aurons d’ailleurs l’occasion d’encourager le grand père de 42 ans en pleine préparation de lait de coco.

Dès notre arrivée, nous filons à la plage avec Max et Latifa pour profiter des derniers rayons de soleil.



Le lendemain, tout le monde se réveille de bonne heure. Ce n’est plus à cause du décalage horaire mais des chants (ou plutôt des hurlements) des coqs. En effet, ceux-ci se promènent en liberté et doivent avoir comme passion d’énerver les touristes. Leur concert démarre à 3 h du matin.
Nous enfourchons nos vélos pour rejoindre le sentier de randonnée qui mène au viewpoint. Dorine, une autre pensionnaire est de la partie. Max en chef de cordée donne le rythme et Alexane fait la voiture balai pour s’assurer que tout le monde suit.



On arrive tous les 5 au sommet situé à 380 m d’altitude. On ne regrette pas la dure ascension avec la vue à 270° sur le lagon.






Nous retournons à la pension en vélo et mettons notre maillot de bain pour finir notre triathlon. Nous décidons de partir sur un motu situé en face de la plage. Pour y parvenir, pas moins de 700 m de marche dans le lagon sont nécessaires.
Facile me direz vous mais c’était sans compter les 4 chiens de la pension qui ont insisté pour nous suivre. N’ayant pas pattes, c’est à la nage que nos joyeux énergumènes nous accompagnent. Nous avons accepté quelques pauses pour leur faire reprendre leur souffle. Pour certains, c’est dans nos bras où sur notre dos que cela s’est terminé… J’ai d’ailleurs perdu un tee shirt et gagné quelques griffures au passage.


Arrivés sur le motu, sachant que nous n’avions pas pu déjeuner car le seul snack était fermé, on s’est attelé avec Max à trouver des noix de coco pour nos vahinés. Tels des aventuriers, nous avons réussi non sans mal à les ouvrir pour boire son eau et nous régaler avec sa chair. Cela a bien requinqué tout le monde, même les chiens en raffolent. Le retour sera compliqué pour certains toutous mais tout ce petit monde rentrera sain et sauf.


Un apero ti punch sur la plage et un bon repas de poisson cru et grillé plus tard, on rejoint notre lit pour une nuit bien méritée.
On ouvrira les yeux bien avant le réveil grâce aux coqs pour entamer notre 2ème journée.
Cette fois-ci, direction le lagon pour profiter d’une belle journée ensoleillée en bateau. On débute par l’attraction majeure de Maupiti, les raies Manta ! Depuis le temps où j’attendais ce moment… On aura la chance d’en voir 4. L’une d’entre elles nous fera son show pendant un quart d’heures durant son nettoyage quotidien.

Il faut savoir que ces grosses bêtes viennent se faire débarrasser de leurs parasites par les poissons en tournant autour d’eux.



Encore tout émerveillés, nous prenons la route d’un jardin de corail qui s’avérera somptueux. On mesure la chance que l’on a à voir tant de merveilles.


C’est bien beau de se balader au paradis mais ça creuse tout ça ! Direction un motu pour se requinquer.



Poisson cuit et cru, poulet et riz sont au menu. En attendant que le miam miam soit prêt, on ira s’amuser avec les raies pastenagues. On peut d’ailleurs voir à quoi ressemble se bouche en dessous.



La digestion se fera autour de longues discussions tout en barbotant dans une eau limpide et bleu turquoise.



L’heure du retour sonne. Nous rejoignons notre pension et on se prépare pour le coucher de soleil et une soirée tranquille.
Ces 3 jours hors du temps sur cette petite île perdue nous ont enchanté. On a de la chance de faire partie des 5 000 touristes par an qui peuvent découvrir ce lieu.
Avant de prendre l’avion pour Papeete, nous profiterons une dernière fois de la plage et de sa quiétude. Pour le départ notre hôte nous remet des colliers de coquillages. Gentille attention !

Bye bye Maupiti, nous ne reviendrons probablement jamais… 😥
Nous venons de reprendre l’école après les vacances de la Toussaint, et nous sommes tous masqués !
Nous avons regardé toutes vos aventures : on est jaloux ! on est prêts à faire nos valises pour vous rejoindre !!! c’est trop beau ! On aimerait goûter les noix de coco et voir les requins, les raies et les dauphins !
Continuez de nous faire rêver…
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Quelle chance d’avoir pu aller sur Maupiti, il faut réserver longtemps à l’avance, nous n’avons pas trouver de vol ni de pension. Combien de temps avant avez vous réservé?
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En période Covid, nous avons tout réservé à peine une semaine à l’avance… Je ne peux donc pas vous répondre. Regarde sur Facebook pour les pensions
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